This October sees the release of the new album by The Loved Drones – ‘Conspiracy Dance’. It’s the fourth record from the Belgian psychedelic band, a floating collective headed by Freaksville Records creator Benjamin Schoos. This album is a departure from their previous predominantly instrumental soundscapes, moving more into song-based structures, but still retaining the improvised spaced-out style of its predecessors. As ever, the band draws on its nucleus of diverse and eclectic musicians with occasional guest contributors (Man From Uranus, Jeronimo).

Keyboardist (and Englishman) Brian Carney takes on lead-vocal duties for the first time, propelling the band into ever stranger dimensions and styles. The album is a heady voyage through stoned psychedelia (‘Lights’, ‘Headhand’), surf-guitar (‘The Day That Bryan Gregory Died’), Krautrock (‘My Name is Sky’, ‘A Firework Exploding’) and skewed pop (‘Conspiracy Dance’, ‘Quarantine’).

The album was recorded over a four-year period, and started life as a series of jamming sessions in various studios with various members. As the songs organically evolved, further sessions followed (with some vocals improvised in the studio), and in 2020 preliminary mixes were sent back and forth between Schoos and Carney, who added more vocal ideas.
Carney – “Belgium was in a state of lockdown but I was allowed out for “exercise”, so every day I would walk for hours with the songs on an i-pod until inspiration struck. The city was deserted; an eerie haunting stillness hung in the air, which definitely contributed to some of the subject matter and themes.”
Carney, who was synth-player for twelve years with freak-rockers, ‘Poisoned Electrick Head’ before relocating to Belgium, even added words and ideas from over thirty years ago to some songs – “When I worked in the Dead Fly Studios in the UK in the late 80s, I would experiment late at night, “Naked Lunch-style” with stream-of-consciousness writing on a battered typewriter. Thankfully I kept this frazzled text all these years, and some of it made it onto the album”.

Lyrically the album explores themes of alien invasion, laughing (and dancing) in the face of imminent apocalypse, mortality, revenge and controlling your own destiny. There’s even a homage to the late Cramps guitarist Bryan Gregory – “I heard Jerome Mardaga’s twangy surf guitar and Gregory’s enigmatic face appeared in my mind!”

Sadly guitarist Marc Wathieu (aka Marc Morgan), a successful solo artist in his own right in France and Belgium, died in January of this year and never saw the album reach fruition. It remains his last recorded work, and was lovingly engineered in part by his son Maxime.

Within the album’s grooves you can hear elements of The Cure, Neu, Sonic Youth, Dick Dale and even The Specials! The result is an intoxicating brew of the best of underground music filtered through a Belgian sensibility and given an English twist!

Belgium is quite rightly the home of Surrealism and The Loved Drones are back to prove it!

FR/

Qu’on soit musicien ou simple être humain, le timing est toujours une science : dans le cas des Loved Drones, on serait tenté de dire qu’il est involontairement parfait. Alors même que la planète se couvrait la figure dans une ambiance post-apocalyptique digne des meilleurs films de John Carpenter, le groupe masqué avant même l’apparition du coronavirus finissait l’enregistrement d’un quatrième album au nom equivoque : “Conspiracy dance”.

Loin d’être un simple echo à l’actualité, aux fake news comme à la tentation d’une partie du public de douter de tout, même du plus evident, “Conspiracy Dance” n’est pas un énième “disque de confinement” comme nous en avons trop entendu. C’est, à l’inverse, une nouvelle rampe de lancement pour le projet initié par Benjamin Schoos en 2010 avec, pour objectif, l’espace, l’évasion et un gros paquet de rock psychédélique planqué dans les moteurs.

Après “Good Luck Universe!” (2016), la bande a pris son temps, débuté l’enregistrement de nouveaux morceaux aux quatre coins de la Belgique. Et puis la vérité s’est imposée d’elle-même : il fallait placer un cosmonaute au micro. C’est l’un des changements majeurs sur “Conspiracy Dance” : un chanteur a pris place au volant ! Et son nom, pour les fins connaisseurs de la soucoupe Freaksville, n’est pas inconnu. Il s’agit de Brian Carney, un Anglais expatrié déjà repéré sous le blaze Android 80 et qui, pour la première fois, emmène The Loved Drones vers un pays imaginaire situé quelque part entre l’Angleterre dansante de Primal Scream et l’Allemagne poom-tchak de Neu ! Le résultat est assez clair : plutôt qu’un album de rock bas du front, nous voilà en presence de dix vignettes pop sous helium dont certaines, comme The day that Bryan Gregory died, permettent de plonger dans les profondeurs du cerveau génialement malade de Brian Carney. L’Anglais, qui a tenu pendant 12 ans les claviers du groupe Poisoned Electrick Head, explique : “Pendant le confinement [à Liège, Ndr], j’étais uniquement autorisé à sortir pour faire un peu d’exercice physique. C’est là que j’ai découvert une ville déserte, il flottait dans l’air comme un parfum d’étrangeté dans lequel j’ai puisé pour écrire les themes de l’album, avec un iPod sur les oreilles”. A vrai dire, ce disque aurait tout aussi bien pu sortir en 1987 à Bristol ou Manchester, et c’est d’ailleurs dans certaines de ses notes de l’époque que Carney a récupéré quelques idées fondatrices de cet album sensible à plus d’un titre, puisqu’on y entend également les derniers accords de guitare de Marc Morgan, tristement disparu en janvier 2020. Parfois hélas, le timing sait aussi être inexact.

A ceux qui n’auraient pas le temps de monter à bord pendant tout le trajet, on conseillera vivement l’écoute des titres Conspiracy Dance (une ritournelle d’instant pop que n’aurait pas renié les Specials des eighties), My name is sky (et son texte pure british façon slang) ou Empty (l’un des moments les plus radiophoniques de l’album). Autant de bonnes portes pour entrer dans cette danse de la conspiration dont on espère, pour le coup, qu’elle sera contagieuse.

Quotes

'Quirky and infectious pop, the lyrics are imaginative and often dryly amusing. Easily one of the most startlingly original and exciting albums I've heard in recent times.' - Backseat Mafia

'Brings both the combined magic of Jilted John and the lyrical dexterity of John Cooper Clarke with a swinging-sixties beat. I can only stand back and applaud.' - Monolith Cocktail

'The Loved Drones strike home with particular insight, grit and determination. The wheels on this particular vehicle are not just in motion, they are leaving others behind to sift the dust and soil from their eyes, looking longingly at the freedom The Loved Drones have carved out for themselves.' - Liverpool Sound & Vision

'Conspiracy Dance takes The Loved Drones for the first time to a fantasy land somewhere between the English dancing of Primal Scream and the poom-tchak Germany of Neu! This album could just as well have been released in 1987 in Bristol or Manchester.' - Musiczine


« Spleen langoureux, Riff crasseux et rock psyché-garage un peu partout » *** Moustique

"Conspiracy Dance is an amazingly good crossover album. Inventive, gripping and very different to what's around, this is a top notch album. » Hereasingle uk

« La fraction psychédélique, le bastien kraut du label Freaksville qui permet à ses protagonistes toutes les échapéee les plus libres » 7 Focus Vif

« Un groupe fonciérement rock underground voire cosmique, s’inspirant autant du Krautrock que de la noisy pop, des années 70 et 80 que des musiques de films d’horreur » ** Le soir

« Un voyage imaginaire situé quelque part entre l’Angleterre dansante de Primal Scream et l’Allemagne Kraut » Sud Presse

« Conspiracy Dance est une sculpture sonore hybride mais immédiatement passionnante, du fait justement de ses multiples épaisseurs et couches harmoniques, de sa recherche continue de l’aboutissement d’une note, d’une teinte parmi d’autres. » Punktum

"une rondelle captivante de son A à son Z et sur ses deux faces. Magnifique “et puis c’est tout” Muzzart FR


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Qu’on soit musicien ou simple être humain, le timing est toujours une science : dans le cas des Loved Drones, on serait tenté de dire qu’il est involontairement parfait. Alors même que la planète se couvrait la figure dans une ambiance post-apocalyptique digne des meilleurs films de John Carpenter, le groupe masqué avant même l’apparition du coronavirus finissait l’enregistrement d’un quatrième album au nom équivoque : “Conspiracy dance”.

Loin d’être un simple echo à l’actualité, aux fake news comme à la tentation d’une partie du public de douter de tout, même du plus evident, “Conspiracy Dance” n’est pas un énième “disque de confinement” comme nous en avons trop entendu. C’est, à l’inverse, une nouvelle rampe de lancement pour le projet initié par Benjamin Schoos en 2010 avec, pour objectif, l’espace, l’évasion et un gros paquet de rock psychédélique planqué dans les moteurs.

Après “Good Luck Universe!” (2016), la bande a pris son temps, débuté l’enregistrement de nouveaux morceaux aux quatre coins de la Belgique. Et puis la vérité s’est imposée d’elle-même : il fallait placer un cosmonaute au micro. C’est l’un des changements majeurs sur “Conspiracy Dance” : un chanteur a pris place au volant ! Et son nom, pour les fins connaisseurs de la soucoupe Freaksville, n’est pas inconnu. Il s’agit de Brian Carney, un Anglais expatrié déjà repéré sous le blaze Android 80 et qui, pour la première fois, emmène The Loved Drones vers un pays imaginaire situé quelque part entre l’Angleterre dansante de Primal Scream et l’Allemagne poom-tchak de Neu ! Le résultat est assez clair : plutôt qu’un album de rock bas du front, nous voilà en presence de dix vignettes pop sous helium dont certaines, comme The day that Bryan Gregory died, permettent de plonger dans les profondeurs du cerveau génialement malade de Brian Carney. L’Anglais, qui a tenu pendant 12 ans les claviers du groupe Poisoned Electrick Head, explique : “Pendant le confinement [à Liège, Ndr], j’étais uniquement autorisé à sortir pour faire un peu d’exercice physique. C’est là que j’ai découvert une ville déserte, il flottait dans l’air comme un parfum d’étrangeté dans lequel j’ai puisé pour écrire les themes de l’album, avec un iPod sur les oreilles”. A vrai dire, ce disque aurait tout aussi bien pu sortir en 1987 à Bristol ou Manchester, et c’est d’ailleurs dans certaines de ses notes de l’époque que Carney a récupéré quelques idées fondatrices de cet album sensible à plus d’un titre, puisqu’on y entend également les derniers accords de guitare de Marc Morgan, tristement disparu en janvier 2020. Parfois hélas, le timing sait aussi être inexact.

A ceux qui n’auraient pas le temps de monter à bord pendant tout le trajet, on conseillera vivement l’écoute des titres Conspiracy Dance (une ritournelle d’instant pop que n’aurait pas renié les Specials ), My name is sky (et son texte pure british façon slang) ou Empty (l’un des moments les plus radiophoniques de l’album). Autant de bonnes portes pour entrer dans cette danse de la conspiration dont on espère, pour le coup, qu’elle sera contagieuse.